Le rendez-vous incontournable du vendredi soir, depuis 12 saisons (naan, je vous vois venir, je ne parle pas de la future martyre-retraitée-cathodique au parachute doré, dame Chazal), c’est NCIS. Gibbs et sa coupe de cheveux improbable (franchement pas possible même si j’adooore le personnage), le bogosse Di Nozzo (qui ressemble étrangement à un vieux copain d’enfance), la choupinette Abby Sciuto qui donnerait presque envie de passer au gothique flamboyant, le « gentil mais pas que » McGee, sans oublier feue la regrettée Kate (depuis miraculeusement réincarnée en Dr Isles dans une autre série diffusée sur France 2) rythment mes fins de semaine depuis quelques lustres maintenant.
Mais mon préféré, mon chouchou à moi, c’est Donald Mallard, le médecin légiste so british au noeud papillon murderproof (si j’ose dire). L’épisode d’hier lui a permis de retrouver son amoureuse de toujours (qui avait eu la mauvaise idée d’épouser son meilleur ami mais qui a la bonne idée d’être désormais veuve : le coup de bol), so cute. Donald Mallard c’est David McCallum, que je regardais dans mes jeunes années (oui, la télé existait déjà, et en couleurs siouplait) avec mon papa dans L’homme invisible (aussi dans Des agents très spéciaux mais c’était moins ma tasse de verveine). A l’époque, celle de Super Jamie ou de Steve Austin, les effets spéciaux n’avaient rien à voir avec la débauche de technologie aujourd’hui disponible. Comme diraient les minis : « ouh la, il est pas full HD ton truc ». Pas HD certes, mais je rêvais au jour où on pourrait effectivement devenir invisible, retourner les dés pour gagner au craps. La série, diffusée en 1975, comptait 12 épisodes seulement, était librement inspirée du roman du même nom de H.G Wells, paru en 1897. Le pitch : le docteur Daniel Westin invente un appareil pour devenir invisible. Evidemment ça se passe mal et le malheureux devient définitivement invisible, la tuile.
Donc voilà, Ducky Mallard a retrouvé sa chérie et je remonte le temps pour une séquence souvenir so 70’s.
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