Parmi les 138 applications qui engorgent mon précieux iPhone (et achèvent sa batterie déjà pas brillante au naturel), la petite dernière téléchargée n’est autre que le Scrabble. Oui, vous avez bien lu, le nouveau joujou qui me rend addict est bien la version 2.0 du jeu de société historique commercialisé par Mattel et arrivé en France en 1955 sous sa forme « plateau et lettres à placer ». Ma pratique ultra assidue est elle une manifestation de ma passion légendaire pour le kitsch ou Lady Pénélope se prend elle à rêver de relancer la tendance du sport cérébral ?
Ni l’un ni l’autre, ça fait travailler les méninges et c’est rigolo.
Le principe est le même que pour le jeu traditionnel (réaliser un maximum de points en composant des mots à l’aide de lettres tirées au hasard, mais je ne vous apprends rien). On peut y jouer en ligne de deux à quatre joueurs, choisis au hasard par l’application ou sélectionnés parmi vos contacts Facebook. Pour ma part, j’ai plusieurs parties endiablées en cours : contre Moman (redoutable), contre Pythagore (collègue prof de maths, comme quoi on peut savoir compter ET écrire), ou encore contre quelques adversaires parfaitement inconnus mais ultra motivés. A moi les salles d’attentes (ce qui m’évite la lecture pourtant passionnante d’Auto Plus de juillet 2007 ou ELLE « spécial été 2012 »), les trajets en tram, les feux rouges, la queue au supermarché pour m’adonner sans retenue et en public à la scrabbicularisation (bien que le mot n’existe pas, j’ai vérifié).
Addictif certes, mais pas dangereux pour la santé, alors pourquoi s’en priver ?
L’application existe sur l’AppStore, en version gratuite (il vous en coûtera de subir la pub) ou payante pour la somme non-modique de 7,99€ (pas impératif de vous ruiner). Existe également sur Android.