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Nathan Fillion

Ecrans & toiles

White collar, série de l’été 2011

Souvenez vous l'été dernier (naan, ne commencez pas, Lady Pénélope n'a encore écrasé personne), Rick Castle avait rapidement ravi mon coeur. Sourire de gamin qui refuse de grandir (mon syndrome de Peter Pan ?), ado adorable (genre les minis, si, si, je les encorage, c'est la rentrée) et mère déjantée (toute ressemblance avec la mienne serait…), Nathan Fillion m'avait séduite tout autant que Kate Beckett avait envouté Jack. L'attente de la saison 3 étant aussi insupportable que celle de la sortie de l'Iphone 5, un téléchargement totalement illégal avait apaisé mes tourments. Non, je ne dirai rien d'autant que la diffusion commence ce lundi. 

Histoire de patienter, je m'étais penchée d'un oeil distrait sur les premiers épisodes de FBI, duo très spécial, le petite dernière de la chaîne qui fait comme la bêbête et qui ne cesse de monter. Le pitch : un voyou au grand coeur (façon Robin des Bois mais version faussaire, escroc, voleur, imposteur…) alias Neal Caffrey, est mis à la disposition du FBI (Peter Burke, celui qui avait réussi à le faire enfermer) histoire de jouer au consultant repenti. Qui mieux que le maître pourrait faire attraper ses disciples ? 

Premier regard distrait peut être, mais qui n'allait pas le rester. On se souvient de Attrape moi si tu peux ! (2002), réalisé par Steven Spielberg et qui racontait l'histoire vraie de Frank Abagnale Jr (passé pro en escroquerie, joué par Leonardo di Caprio) et de sa collabration inédite avec Carl Hanratty, agent modèle du FBI (Tom Hanks himself). Là, une histoire fil rouge (la love story contrariée de Neal avec l'insaissable Kate), des dialogues bien ficelés, des intrigues variées et des personnages secondaires savoureux. Mon chouchou sera sans conteste Mozzie (Willie Garson, un des piliers de Sex & the City). La jolie Tiffany Thiessen, depuis longtemps sortie du lycée (Sauvée par le gong en quelque sorte)… Enfin, la logeuse June (Diahann Johnson) ne manque pas de piquant. 

Le duo Neal/Matthew Bomer-Peter/Tim DeKay m'a ainsi accompagnée tout l'été depuis le 9 juillet, à raison de 3 épisodes par samedi soir (vive le replay !). Bon j'avoue que le bogosse de service aurait pu virer minet mais non, "il le vaut bien" comme dirait un docteur es shampoing bien connu. Ajoutons qu'il arbore un superbe bracelet électronique dernier cri à la cheville, THE bijou à la mode à NYC. Tim DeKay assume une fossette qu'on penserait empruntée à l'immense John Malkovich (à propos, en cas de crise de morosité de rentrée, regardez encore une fois RED, qui aligne Bruce Willis, John Malkovich, Helen Mirren et Morgan Freeman, c'est un bijou). 

Castle saison 3 vs White Collar (FBI, duo très spécial), je serais tentée de donner l'avantage au duo Neal/Peter.
Rick, étonne moi si tu peux !

Ecrans & toiles

Castle, la série de l’été ?

Lundi 5 juillet, face à Mimi Mathy, ange gardien de TF1, est arrivé sur France 2 le petit dernier, Richard (Rick) Castle. Un beau gosse (Nathan Fillion waou), auteur de polars à succès qui a eu la fumeuse (et surtout pas fameuse d'après son éditeur) de tuer son héros dans le dernier volume paru. Fatale erreur puisque du coup l'inspiration s'en est allée également. C'est là qu'un tueur en mini-série s'amuse à estourbir quelques donzelles suivant les modèles des bouquins de notre ami. La police fait (évidemment) appel à lui pour assister une (évidemment aussi) très jolie lieutenant répondant au doux nom de Kate Beckett (Stana Katic). Voyant en cette dernière la nouvelle héroine de ses aventures, le lascar passe quelques coups de téléphone bien sentis (au hasard, le maire de New York, au diable les varices) histoire de se faire embaucher en consultant free lance tout tout tout près de sa nouvelle muse.

Les histoires tiennent debout, ni plus ni moins que celles des Experts, Gil, Horatio ou Mac, les considérations pseudo scientifiques en moins : pensez, une seule médecin légiste, quelle misère… Mais au delà de ça, Castle assume une bonne part d'arrogance, se fait materner par sa fille surdouée, supporte sa maman ex-mangeuse d'hommes repentie par la force des choses et un peu ravagée. Kate, tourmentée par un super-mega-drame-qu'on-ne-connait-pas-mais-qu'on-ne-va-pas-tarder-à-découvrir (attention fil rouge…), n'a rien à envier à une banquise tout en ménageant des oeillades enflammées (le concept de l'omelette norvégienne revisité). Les épisodes sont courts (40') ce qui permet des intrigues rapides et efficaces. J'ai découvert tout cela lundi et, sans aller jusqu'à lui décerner le titre super envié d'über série de l'été cuvée 2010, je ne manquerai pas de suivre la suite.

 

Mais surtout nos deux partenaires entament, Ô surprise, un jeu de suis-moi-je-te-fuis, fuis-moi-je-te-suis qui n'est pas sans rappeler Rick Hunter et Dee Dee Mc Call (ouhai on dit toujours qu'il ne s'est rien passé entre eux mais quand il a changé d'acolyte, la série a cafouillé alors ne me la faites pas, Rick et Dee Dee z'étaient faits l'un pour l'autre, na), Chris Lorenzo et Rita Lance dans les Dessous de Palm Beach (à peine mariés dans la série, il se fait assassiner et elle finit en maillot rouge dans Alerte à Malibu, triste destin), Harmon Rabb et sarah Mc Kenzie dans JAG (on aura attendu le dernier épisode mais ils se sont dit oui après quelques 3 saisons d'hésitation), sans oublier Bones et les atermoiements sans fin de Tempérance Brennan et Seeley Booth.

Clin d'oeil aux afficionados, lors d'une partie de poker dans le pilote, Rick joue avec son éditeur qui est interprété par Stephen J Cannell, gourou historique des séries depuis les années 80'. Nul doute que sous sa bienveillante vigilance, Castle est voué à un joli destin, bien qu'il reste à savoir ce qu'il va advenir de Rick et Kate (quelle midinette je fais, surtout qu'il reste 2 saisons au moins et que la troisème vient d'être signée…). A suivre de près, donc !