L’heure de la galette a sonné et avec elle le glas du sapin qui trône dans le salon depuis quelques semaines. C’est là que les choses se compliquent. Souvenons nous : 2009, jet (interdit) par la fenêtre et abandon nocturne (tout aussi interdit) ; 2010, free fight avec le préposé à la benne « déchets verts », esquive, dépose et fuite. Après ces expériences extrêmes, le débarrassage du sapin millésime 2011 a été l’occasion d’une procédure « politiquement correcte ». Oui, bon, ne froncez pas les sourcils, rassurez vous, cela restera expérimental, because au final beaucoup moins drôle…
Les minis m’avaient convaincue de l’acquisition d’un sacasapin (« mais si maman, c’est pratique et ça aide une association »). Il faut reconnaître le gabarit du sac (suffisamment énorme pour s’y cacher à plusieurs) et ainsi éviter une décoration « épines friendly » des parties communes. L’emballage a été méthodique et la descente des trois étages (sans ascenseur) sans encombre. Avouons que c’est la première fois qu’un sapin empruntait la voie normale pour son évacuation, ça nous a fait tout drôle. L’insertion dans le coffre s’est également bien passée et point de résine à l’arrivée. Histoire de varier les plaisirs, nous avons changé de lieu de largage. Cette fois, un joyeux préposé nous accueillies avec le sourire, a proposé de nous orienter vers la benne libre et nous a remerciées pour ce geste citoyen. Pfiou, nous avons cherché la caméra cachée mais non, rien de tel. Tout s’est (presque trop) bien passé. Nous nous sommes retrouvées sans sapin certes, mais privées de la séquence fun qui accompagne généralement l’expédition. De là à dire que l’an prochain nous repasserons aux pratiques transgressives, il n’y a qu’un pas 😉